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LA GRAPHOLOGIE ET LA PSYCHOLOGIE ?
( par S. Sabot )
Grapho - Psychologie: News
Sans être une science exacte la graphologie est une technique sérieuse qui permet d’éclairer sur le fonctionnement psychique d’un sujet et qui, à ce titre, entretient des liens étroits avec la psychanalyse et la médecine.
L’écriture est la résultante d’un mécanisme très complexe prenant sa source dans diverses zones du cerveau (mémoire, vision, coordination motrice) et fait intervenir des millions de neurones en connexion réciproque.
De ce fait la neurologie et toutes les neurosciences se sont toujours intéressées de près à la graphologie.
Cependant, toute la sphère de l’affectivité et des motivations correspondant au cerveau limbique interfère et influence aussi le déroulement de l’écriture. C’est pourquoi des aspects intimes du psychisme humain peuvent se projeter dans celle-ci.
Le geste graphique est donc une réalisation individuelle, originale et hautement différenciée, reflet psychologique de la personne.
Ainsi si l’on reprend la phrase du fondateur de la graphologie, Hyppolyte Michon, « la graphologie révèle la photographie de l’âme », nous comprenons bien l’absolue nécessité d’une solide formation en psychologie afin de réaliser des études graphologiques pertinentes.
Il nous semble ainsi parfaitement normal que la graphologie ait constamment évoluée parallèlement à l’émergence des diverses théories psychanalytiques et psychologiques.
De nombreux graphologues sont psychologues, Freud lui même a pratiqué la graphologie et invité le graphologue allemand Klages à participer aux travaux de la « Sté Psychanalytique de Vienne ». De même Lacan, Jüng, Mélanie Klein et beaucoup d’autres se sont intéressé à la graphologie.
Freud : « Par langage, on ne doit pas comprendre simplement l’expression des pensées et des mots mais aussi le langage des gestes et toute autre espèce d’expressionde l’activité psychique comme l’écriture. »
Lacan : « Il n’y a pas de doute que les gens expriment aussi leur caractère par leur écriture »
Les maîtres de la graphothérapie sont également psychologues : Julian de Ajuriaguerra, Robert Olivaux, Roger Perron…
De même, le développement des « typologies » a influencé la graphologie : les « types » de Jüng, les « tempéraments » de Galien, les « profils » de Szondi, les « caractères » de Le Senne … et beaucoup de graphologues les utilisent pour dresser leurs portraits.
Il semble également évident que de très bonnes notions en psychologie de l’enfant, en connaissance des différents stades du développement de l’enfant, sont nécessaires pour parler de leur personnalité ainsi que pour conduire les entretiens préalables à des bilans, ayant parfois pour conséquence le dépistage de troubles d’origine psychologique.
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